Pendant la petite saison des pluies, les points d’eaux multiples, et la végétation touffue des bush, d’un vert magnifique qui sent bon la fraîcheur et la chlorophylle, font qu’il semble, à priori, plus difficile d’y découvrit la faune.
Pourtant, à l’expérience de ce voyage, - et nous étions très bien accompagné et guidé avec Jessie, dont les connaissances du français nous ont bien aidé aussi -, la faune dans sa beauté, et sa multitude fut bel et bien au rendez-vous de nos explorations du matin au coucher du soleil.
Nous avons trouvé cette faune, plus sauvage, plus défiante à la présence humaine que dans les parcs du nord de la Tanzanie. Ils n’attendent pas la photo !! Mais on n’y arrive très bien néanmoins !! Peut-être que la période Covid a déshabitué la faune de notre présence. Pour un peu oui, ils en auraient oublié les humains. Mais cette impression de bout du monde, avec son aéroport de piste de belle terre rouge, qu’il faut surveiller lors des atterrissages et décollages d’un passage toujours possible d’une troupe d’Impala, voire de Lycaons à leur trousse, a aussi été pour nous, comme lors de notre précédent voyage, et encore plus même, l’impression d’une grande familiarité des paysages.
A la fois complètement dépaysé, à chaque coin de piste, et à la fois découvrant un paysage dont on connaît la beauté tout au fond de nous. Des clairières au bord de l’eau, habités de girafes et d’éléphants, d’impalas tranquilles. Un hippopotame passe en broutant, en fin d’après-midi. Un paysage, aux couleurs et aux ciels magnifiques, et toujours harmonieux, évoquant la féérie du fond de nos enfances, avec ses loups (lycaons) et ses lions bien sur … Ses mambas noirs aussi dans certains buissons. A toute heure, les paysages de nos origines. Souvent cette impression, tant l’équilibre de la flore et de la faune, dans sa chaîne alimentaire, est parfaite et complète dans la Ruaha, que le paysage a été dessiné et élaboré par des artistes, des paysagistes émérites et expérimentés.
Il n’en est rien, la nature libre et harmonieuse, dans toute sa splendeur.
D’où cela nous vient-il ?
Nous ne sommes pas sans savoir que cette belle Afrique est le cadre de nos origines (...)
Nous-nous sommes demandé, si cette origine commune, partagée fondamentalement par toute l’humanité, n’était pas ancrée en profondeur en chacun de nous
(...)
Un « en commun », désormais mondialisé, pour le pire ou le meilleur, où le sens du beau et de l’harmonie, aurait pris naissance comme nous tous au cœur de cette Afrique originelle, que l’on a encore la chance de parcourir et de sentir, dans ces lieux exceptionnels comme la parc de la rivière de la Ruah
(...)
Une chance rendue possible, grâce à l’investissement de toutes ces personnes, qui font œuvre de protéger et de préserver ces lieux, d’entretenir des accueils hospitalier et fantastiques ‘comme le camp de la rivière Jongomero) pour les visiteurs, de les accompagner et les guider à la découverte de ces beautés.
Merci et bravo à eux, et à toutes celles et ceux, qui sauvegardent de tels écrins dans ce monde en mutation continue…
En tout cas, cela nous a donné vraiment envie d’y retourner. Dés que possible. Probablement sur une autre saison, pour admirer d’autres cadres et couleurs.
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